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Catégorie -Hypnose

Ouvrir les yeux sur les bienfaits de l’hypnose

tiré de l’article du site ledevoir.com

L’hypnose est largement employée en Europe par les anesthésistes, les urgentologues, les chirurgiens, psychiatres et autres médecins. Au Québec, son utilisation est encore très marginale. Les rares dentistes, pédiatres et médecins en soins palliatifs qui y ont recours dans leur pratique et qui vantent ses effets spectaculaires pour apaiser la douleur et l’anxiété dénoncent une méconnaissance de cette technique, dont les neuroscientifiques ont pourtant démontré les effets concrets sur le cerveau.

Ces professionnels espèrent que le 21e congrès mondial d’hypnose médicale et clinique, qui réunit cette semaine à Montréal des experts de diverses universités du monde (Stanford et Harvard aux États-Unis, de Liège en Belgique, de Montréal, McGill et Concordia) contribuera à démolir les mythes entourant l’hypnose et à sensibiliser, voire convaincre le monde médical québécois de ses avantages.

« La plupart des mythes et des fausses conceptions concernant l’hypnose sont en grande partie alimentés par l’hypnose de spectacle, dans laquelle l’hypnotiseur prétend posséder un pouvoir lui permettant de faire faire n’importe quoi au participant », explique Michel Landry, ancien président de la Société québécoise d’hypnose et président du congrès.

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L’hypnose : comment apaiser les personnes âgées angoissées ?

L’Hypnose médicale est aujourd’hui une discipline reconnue à part entière en milieu hospitalier et constitue une nouvelle approche de soin de confort. Loin de la magie, il s’agit d’aider les patients à mieux supporter douleurs et appréhensions. Le personnel hospitalier est aujourd’hui formée à cette approche douce et très humaine.

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Découvrez notre formation d’introduction à l’Hypnose Ericksonienne, conçue pour conduire le stagiaire à mettre en œuvre des compétences pratiques et réelles en quelques jours. Elle comprend deux tiers d’exercices pratiques et un tiers d’exposés théoriques et de démonstrations.

  • Définition de l’Hypnose Ericksonienne.
  • Différence entre Hypnose Ericksonienne et hypnose classique.
  • Les principes de base de la relation.
  • Les présupposés indispensables à une pratique juste et éthique de l’Hypnose Ericksonienne.
  • La calibration ou observation fine de la différence qui fait la différence.
  • Identifier et amplifier des états modifiés de conscience.
  • Les phénomènes hypnotiques simples : lévitation, catalepsie, lourdeur, etc.
  • Retrouver des souvenirs agréables inconscients.
  • Le pouvoir des mots : le modèle de Milton.
  • Sortir le sujet de transe.
  • Construire des métaphores

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L’hypnose médicale, une aide nouvelle, pour les personnes âgées très anxieuses pendant une hospitalisation…

Hypnose médicale : les méthodes du 21 eme siècle

tiré de Libération

 » Alors qu’un congrès international se tient actuellement à Saint-Malo sur cette pratique, «Libération» a suivi une équipe du Samu de Marseille qui s’en sert pour calmer les patients.

Gérer la douleur par l’hypnose, c’est justement le thème du Congrès international d’hypnose médicale, qui s’est tenu à Saint-Malo, en Bretagne. Durant trois jours, un millier de participants – médecins, infirmiers, sages-femmes… – du monde entier ont partagé leurs expériences en la matière. En France, ils sont près de 15 000 soignants formés à cette pratique, qui reste pourtant confidentielle. La faute à une méfiance persistante du corps médical, dont la majorité demande encore à être convaincue des vertus de l’exercice.

Stress

Cette méfiance, Anne Champenois l’avait aussi. Médecin depuis 1989, l’urgentiste pragmatique a totalement changé d’avis après avoir passé, il y a deux ans, un diplôme universitaire d’hypnose médicale«Au Samu, on travaillait déjà sur la prise en charge de la douleur, raconte-t-elle. On avait déjà essayé plusieurs choses, notamment au niveau médicamenteux. Charlotte Debeaume, elle aussi médecin dans le service, avait envie d’essayer l’hypnose. J’y suis allée comme ça, pour voir.» Lors du premier cours, leur formatrice, Flavie Derynck, demande à chaque participant de se présenter. Juste à côté d’Anne Champenois, une jeune fille se lance… et tombe soudain dans un état inconscient. «Là, ça a commencé à m’impressionner, reconnaît Anne Champenois. J’ai dit à Flavie que je ne voulais pas qu’elle me fasse son truc avant d’avoir compris !»

La formation lui fournit les clés pour comprendre la technique, qui peut être associée à toutes les spécialités médicales. Pour l’urgentiste, qui doit gérer la douleur et le stress des patients en intervention, les potentialités sont prometteuses : «L’une des composantes de la douleur, ce sont les souvenirs que l’on en a, explique le docteur Champenois. En fait, quand il a mal, le patient est déjà en transe négative. Le principe de l’hypnose, c’est de court-circuiter ces souvenirs de douleur et de transformer la transe négative en transe positive.» Transporté par l’hypnose dans un lieu sécurisant, le patient ne focalise plus sur sa souffrance….. »

Libération – 14 juin 2018
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Comment se libérer de la pression du temps ?

Rencontre avec Christophe André, psychiatre.

Une société qui coure, et se dit parfaite ainsi, peut elle se construire un avenir où tout est permis ? Ecoutez ce moment d’échange avec Christophe ANDRÉ, psychiatre. Il y parle de renoncement à la course au FAIRE. Faire est il surmontable quand les couches s’additionnent et que la joie, elle est, maltraitée dans un monde qui raisonne. FAIRE peut il pousser les murs du temps pour y installer son dictat ! Aurons toujours assez de temps pour tout ce qui se croit prioritaire à nos oreilles ?

Comment se libérer de la pression du temps ? Le 1 rencontre Christophe André, psychiatre.

Comment se libérer de la pression du temps ? Le 1 rencontre Christophe ANDRÉ, psychiatre.

Publiée par Le 1 sur mercredi 17 janvier 2018

Découvrez aussi l’Hypnose Ericksonienne et son propre temps. Voyez comme en ralentissant intérieurement, on découvre que le cerveau a gardé ce que notre rythme croit avoir oublié. La subtilité cérébrale est étonnante au point qu’on se doit d’apprendre comment la sonder. en savoir plus 

Le problème : concevoir l’esprit humain comme un ordinateur !

Antonio DAMASIO, professeur de neurosciences, de psychologie et de philosophie est directeur du Brain and Creativity Institute, au sein de l’Université de Californie du Sud à Los Angeles. Auteur de « L’Erreur de Descartes : la raison des émotions » et de « Spinoza avait raison : joie et tristesse, le cerveau des émotions » il est un grand spécialiste et surtout un très bon vulgarisateur de sciences !

Ce chercheur et universitaire est depuis de nombreuses années à l’initiative de travaux sur la place des émotions dans la prise de décision individuelle, collective et sur la réalité du libre arbitre. C’est teinté des concepts de Spinoza, loin du dualisme cartésien, qu’il définit cette nouvelle neurobiologie, ce autre regard sur le sentiment et sur le comportement social. Il pose ainsi la question du Comment, de l’utilisation de nos émotions pour : être ou devenir ce que l’on est ?

Au sein de l’institut FES, nous formons nous aussi Coachs, Thérapeutes Orientés Solutions et Professionnels de la Relation d’Aide en ce sens nouveau. Le Lab FES qui verra ainsi le jour en Janvier est en ce sens le lieu d’une recherche avancée sur les sujets nouveaux des neurosciences….

L’impact du viol sur le cerveau prouvé par un IRM de Flavie FLAMENT

On parle aujourd’hui de la possibilité d’une mémoire dite traumatique, une mémoire de fond, parfois « cachée » bien qu’inaltérable et qui garderait plus ou moins conscient un choc psychologique violent souvent provoqué par des agressions sexuelles dans l’enfance . Les neurologues prouvent par l’imagerie magnétique qu’un viol peut etre observé via IRM.  Une avancée dans la prise en charge des victimes.

Découvrez le documentaire « Viol sur mineurs : mon combat contre l’oubli » , où Flavie Flament se prête à un scanner du cerveau pour déterminer si les blessures issues du viol dont elle a été la victime sont visibles sur le plan neuronal. Le résultat est lui visible dans le cortex ! édifiant…

Flavie Flament réalise un IRM et prouve les effets d’un viol à long terme. (VIDÉO)

Arte – Les fabuleux pouvoirs de l’hypnose

Très en vogue pour l’anesthésie et le traitement de la douleur, l’hypnose est désormais aussi utilisée pour vaincre les phobies, la dépression et les addictions. Enquête sur les vertus thérapeutiques de cette étonnante pratique.

Longtemps considérée comme une supercherie digne de manipulateurs de salon, l’hypnose connaît un regain d’intérêt dans le corps médical, d’autant que de nombreuses études scientifiques prouvent son efficacité, notamment comme méthode d’anesthésie et de traitement de la douleur. Un nombre croissant d’hôpitaux recourent ainsi à l’hypnothérapie lors d’accouchements ou d’interventions chirurgicales, afin de détourner le patient de son stress et d’atténuer les douleurs postopératoires, voire les réactions inflammatoires. Car l’hypnose « reprogramme » notre perception de la réalité. L’imagerie cérébrale révèle que la personne se soumettant à cette expérience de conscience altérée voit d’abord l’activité de son cerveau se réduire dans un état de relaxation, lequel la rend disponible à la suggestion. Durant cette seconde phase, les réseaux de l’émotion, de la vue et de la sensation fonctionnent intensément et l’activité du cerveau s’en trouve profondément modifiée.

Les mystères du cerveau

Traitement des addictions, des phobies ou des traumatismes… : au travers d’entretiens avec des scientifiques, des médecins et des patients, ce documentaire propose un passionnant tour d’horizon des perspectives thérapeutiques de l’hypnose. Une expérience de semi-conscience qui témoigne une fois encore des mystères et de la puissance de notre cerveau, qui « voit ce qu’il croit ». Aujourd’hui, les athlètes de haut niveau font aussi appel à cette technique afin de mieux maîtriser leur mental et d’accroître leurs performances. Mais le film met également en garde contre les dérives en la matière, le succès même de la méthode mettant au jour notre hypervulnérabilité.

Les 5 comportements des gens matures et stables

Devenir Thérapeute, se former comme coach, apprendre la PNL pour l’utiliser en un cadre professionnelle, sont des chemins qui nous amèneront à nous développer personnellement et émotionnellement. Etre Thérapeute ou coacher des personnalités diverses demande une maturité et un bon socle émotionnel.

Ainsi la Maturité est et reste le passeport pour atteindre la réussite sociale et professionnelle dans notre société. L’humain voit, reconnait et même recherche la maturité chez l’autre comme il souhaite lui même que l’autre la reconnaisse en lui. Quelle soit dans l’action ou dans notre comportement émotionnelle, la maturité nous qualifie ou nous discrédite. Il est pour autant bien difficile d’avoir sur soi ce regard clair et discernant pour jauger notre propre maturité.

Pour permettre de mieux nous cerner et discerner cet etat en nous, voici les 5 signes à connaitre et reconnaitre relevant d’une bonne maturité et d’une vraie stabilité émotionnelle.

Faire ou ne rien Faire ! Un célèbre neurobiologiste trouve une des clés de la vitalité

L’affaire commença dans les années 90, lorsque un étudiant ingénieur de 25 ans , Bharat Biswal, fit une découverte étonnante. En poste dans le département de radiologie de la faculté de médecine du Wisconsin, à Milwaukee (Etats-Unis), Il entreprit de réduire le bruit de fond des signaux générés par l’IRM fonctionnelle (IRMf) dans le but de permettre une grande amélioration dans l’interprétation des données recueillies.

« Je ne pouvais travailler que tous les samedis soir car le reste du temps presque tous les scanners étaient pris par les cliniciens. A ma grande surprise, j’ai remarqué la présence d’une forte corrélation entre l’activité des cortex moteurs gauche et droit, alors même que le sujet était parfaitement immobile ! », relata Bharat Biswal, aujourd’hui ingénieur biomédical au département de radiologie de la New Jersey Medical School. »

Il venait de ainsi de  découvrir l’existence d’une activité spontanée, au repos, entre des régions distantes du système moteur.

« D’autres études prouvent que lorsque notre activité cognitive est « en attente », il existe dans le cerveau au repos,  une activité cérébrale intense et soutenue dans des régions spatialement éloignées, a indiqué le professeur Francis Eustache, directeur de l’unité Inserm du laboratoire de neuropsychologie du CHU de Caen.

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